Alan Gross, citoyen américain emprisonné depuis 3 ans à Cuba pour espionnage, vient de porter plainte devant une cour fédérale de Washington contre le gouvernement des Etats-Unis et la société qui l'avait envoyé en mission sur l'île.
L'Américain Alan Gross emprisonné à Cuba depuis 2009 pour espionnage, a porté plainte devant une cour fédérale de Washington contre le gouvernement américain et la société qui l'avait envoyé en mission sur l'île, a indiqué vendredi son avocat. Il purge actuellement une peine de 15 ans pour actes contre l'indépendance ou l'intégrité territoriale de Cuba.
Le ressortissant américain a aussi porté plainte contre la compagnie d'assurance qui couvrait soi-disant sa mission de distribution d'ordinateurs et de téléphones mobiles.
Selon l'avocat du plaigant, Alan Gross estime que le gouvernement et les sociétés ne l'ont ni entraîné pour réaliser sa mission, ni protégé. De plus, il déplore ne pas avoir été rappelé de Cuba, et que son contrat ait même été prolongé pour le faire rester à Cuba, a expliqué l'avocat par téléphone à l'AFP.
La famille d'Alan Gross, dont notamment son épouse, affirme que son état de santé s'est aggravé depuis le début de sa détention.
L'état cubain s'est à plusieurs reprises montré disponible pour discuter avec les Etats-Unis du cas d'Alan Gross à condition que le cas des 5 antiterroristes cubains condamnés aux Etats-Unis en 1998 entre également dans les discussions.
Le ressortissant américain a aussi porté plainte contre la compagnie d'assurance qui couvrait soi-disant sa mission de distribution d'ordinateurs et de téléphones mobiles.
Selon l'avocat du plaigant, Alan Gross estime que le gouvernement et les sociétés ne l'ont ni entraîné pour réaliser sa mission, ni protégé. De plus, il déplore ne pas avoir été rappelé de Cuba, et que son contrat ait même été prolongé pour le faire rester à Cuba, a expliqué l'avocat par téléphone à l'AFP.
La famille d'Alan Gross, dont notamment son épouse, affirme que son état de santé s'est aggravé depuis le début de sa détention.
L'état cubain s'est à plusieurs reprises montré disponible pour discuter avec les Etats-Unis du cas d'Alan Gross à condition que le cas des 5 antiterroristes cubains condamnés aux Etats-Unis en 1998 entre également dans les discussions.
S.M.
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